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Nombre d'auteurs : 6, nombre de questions : 57, dernière mise à jour : 20 octobre 2020 Ajouter une question
La FAQ réseaux avec toutes vos questions réponses
- Comment fabriquer un câble RJ45 ?
- Quelle est la différence entre un câble croisé et un câble droit ?
- Mon logement/bureau n'est équipé que de prises réseau, où est-ce que je branche le téléphone ?
- J'ai une adresse IP mais il m'est impossible de naviguer sur Internet
- Comment avoir des informations sur son PC ?
Nous parlerons ici, d'un câble réseau reliant par exemple un ordinateur ou tout autre équipement à la prise réseau murale.
(Le câblage d'une installation entre les prises murales et la salle de brassage obéissant globalement aux mêmes principes)
D'abords savoir que ce n'est pas extrêmement compliqué pour quelqu'un d'un peu bricoleur.
Quelques précautions :
- Prendre du vrai câble Ethernet Cat 5E (Cat pour catégorie) minimum dit aussi Classe D, Cat 6 éventuellement dit Classe E (Ea pour le 6a). Le Cat 7 dit Classe F n'est pas nécessaire dans la plupart du temps (lorsqu'il est nécessaire, il s'adresse à des réseaux performants au point qu'il est recommandé de s'adresser directement à un professionnel en installation de réseau).
Ne pas vouloir aller prendre des ersatz de câbles réseaux sous prétexte qu'ils sont moins cher. - S'équiper d'outils, pince notamment, adaptés. On peut trouver sur internet, des astuces pour sertir les prises notamment à l'aide d'outils à lame fine comme des tournevis plats par exemple. Vu le nombre de prises que vous allez rater avec ces méthodes là, le temps passé et l'énervement, plus la qualité qui ne sera pas au rendez-vous, une pince premier prix ça coute une 15ène d'€ dans les GSB et c'est suffisant pour une utilisation domestique par exemple (un pro choisirait évidemment des outils de meilleurs qualités et qui durent surtout)
Il existe plusieurs types de câbles; principalement, les câbles UTP (4 paires, non blindé), FTP (4 paires, câble blindé), STP (4 paires, paires blindées individuellement) et enfin S/FTP qui combine le STP et le FTP.
Le UTP est le plus simple à utiliser et est aussi le plus utilisé.
Un câble RJ45 est constitué de 4 paires de fils, de couleurs spécifiques. Un fil de couleur A est associé à un autre fil de couleur blanc/A pour constitué la paire.
Les paires ne se raccordent pas sur la prise au hasard, il y a un ordre (en fait plusieurs) bien précis. Ces ordres sont normalisés sous les codes T568A et T568B (Le T568A a tendance à être petit à petit abandonné au profit du T568B).
On câble principalement des câbles dit Droit. Dans un câble droit, les prises à chaque bout du câble doivent être câblées exactement de la même façon.
Pour sertir une prise RJ45 sur un câble, il faut
- Dénuder la gaine précautionneusement afin de ne pas entailler les fils à l'intérieur, sur une longueur de 2cm environ
- Extraire les fils, détorsader les paires, et mettre le fils à plat dans le bon ordre. Attention à ne pas détorsader plus que nécessaire. Il n'est, normalement pas nécessaire de dénuder les fils. Si le câble est câblé point à point mais que l'organisation des paires n'est pas respecté, ça peut marcher mais il ne sera pas possible d'atteindre les capacités maximale du câble et donc les performances seront médiocres.
- Recouper si nécessaire les fils à la bonne longueur, bien droits et perpendiculaires à l'axe du câble. La bonne longueur est : les fils doivent aller totalement au fond de leur emplacement dans la prise, sans dépasser (certaines prises ont des trous traversants), la gaine du câble doit alors rentrer dans le corps de la prise de presque 1 cm afin d'être correctement prise par un verrou en plastique lors du sertissage
- Mettre la prise sur la pince comme si on l’insérait dans le socle d'un équipement réseau
- Insérer le câble en faisant attention que les fils rentrent dans leurs emplacements respectifs, sont dans le bon ordre, sont totalement au fond de leur emplacement, que la gaine est bien aussi correctement rentrée dans le corps de la prise.
- Bien maintenir le tout pour que ça ne bouge pas, et serrer fermement la pince afin de sertir le tout.
Prise RJ45 :
Normes de câblage :
T568A (aurait tendance à être abandonnée)
- BLANC / VERT
- VERT
- BLANC / ORANGE
- BLEU
- BLANC / BLEU
- ORANGE
- BLANC / MARRON
- MARRON
T568B (la plupart des câbles du commerce suivent cette norme)
- BLANC / ORANGE
- ORANGE
- BLANC / VERT
- BLEU
- BLANC / BLEU
- VERT
- BLANC / MARRON
- MARRON
Pour seulement quelques câbles, ou pour des petites longueurs, il est plus judicieux d'acheter du câble déjà fait, la qualité a des chances d'être meilleure (quoique!). On trouve assez facilement dans le commerce classique les longueurs de 1,2,3,5 et 10m, voire d'autres longueurs intermédiaires. Des câbles de 20 et 50m se trouvent aussi en magasin plus spécialisés.
A noter que le longueur totale entre 2 appareils tout câble confondu doit être inférieure à 100m. Sinon, il faut intercaler soit un répéteur, soit un appareil actif, switch par exemple.
Pince à sertir avec une prise déjà câblée montée dessus
(A voir la prise, il s'agit d'une prise moulée donc de fabrication industrielle et non sertie avec cette pince)
Un câble droit permet de relier les équipements dans une configuration normale du réseau, c'est à par exemple un ordinateur à un hub ou un switch.
Un câble croisé sera utilisé lorsqu'on a besoin de relier des équipements de même nature entre-eux, par exemple 2 ordinateur, ou un hub sur un autre hub pour étendre le réseau. Les équipements étant de même, si on les reliaient avec un câble droit, on aurait les signaux de sortie d'un équipement qui atterriraient sur les points de sortie aussi de l'autre équipement. Il est donc nécessaire de croiser les fils pour que les sortie arrivent sur les entrées.
Le câble droit est noté PATCH CABLE ou STRAIGHT-THROUGH CABLE dans la littérature anglaise. On peut aussi retrouver ces mentions sur la gaine extérieure de câble. Chacun des fils est relié au même contact sur chacune des extrémités.
Le câble que l'on appelle couramment croisé est en réalité un câble dit croisé complet , il est noté CROSSOVER CABLE dans la littérature anglaise, notation que l'on doit retrouver aussi sur la gaine extérieure de câble. Les 4 paires le composant font l'objet d'un croisement bien spécifique.
Les paires 2 et 3 sont croisées en conservant la même polarité. Les paires 1 et 4 sont aussi croisées, mais en plus de leur croisement, les fils composants chacune de ces paires sont eux aussi croisés, provoquant une inversion de polarité
Il existe un second type de câble croisé, dit croisé partiel. Ce type là ne croise que les paires 2 et 3, laissant intact les paires 1 et 4. Ce type de câble est utilisé comme câble croisé sur des installations mixtes transportant simultanément des signaux de data et des signaux de téléphonie analogique. Ce type de câble ne doit croisé que les signaux Data (paire 2 et 3 en 10M et 100M) mais ne doit absolument pas croisé les paires de la téléphonie, paire 1 (ligne 1) et paire 4 (ligne 2).
Le croisé complet peut être utilisé sur des installations Data only en 10M, 100M et 1000M (gigabit). Mais il ne peut pas être utilisé sur des installations mixtes Data/Telephonie
Le croisé partiel peut-être utilisé sur des installations mixtes ou Data only, en 10M et 100M, mais ne peut pas être utilisé sur une installation 1000M (gigabit)
Contrairement aux liens 10M et 100M, un lien 1000M utilise les 4 paires pour transporter les Data. Donc un lien Gigabits ne peut pas être mixte Data/Téléphonie, et réciproquement, un lien mixte ne permettra pas la négociation d'une connexion Gigabits
A noter que la norme Gigabits impose que le port compatible soit obligatoirement MDI/MDIX (à auto-détection), c'est à dire que le port est capable de détecter le type de câble et le type de fonctionnement nécessaire et, si besoin, d'automatiquement croisé ses broches pour s'adapter. Avec ce type de port, le câble croisé n'est plus nécessaire, le port s'adaptant lui-même si nécessaire. Donc la règle de bonne pratique, lorsqu'on moins un des 2 ports sur lesquels le câble va être connecté est compatible Gigabits, est de bannir le câble croisé et de n'utiliser que du câble droit.
Aujourd'hui, fin 2013, si on trouve encore sur des réseaux professionnels, des liens mixtes, il est bien rare d'avoir à y utiliser des câbles croisés.
De plus, de plus en plus de matériel, même pas obligatoirement compatible Gigabits, possèdent plusieurs ports voire tous les ports en MDI/MDIX. De fait l'utilisation des câbles croisés devient et doit devenir de plus en plus marginale.
Câble croisé partiel
Câble croisé complet
En France, le branchement du téléphone se fait, depuis les années 70/80, à travers un conjoncteur normalisé (généralement de couleur ivoire) appelé usuellement Prise T, dû à sa forme de T renversé.
Depuis bien longtemps, les fabricants de téléphonie dans le monde privilégient un autre connecteur plus petit, plus commun et plus polyvalent qui est le connecteur RJ.
Le connecteur RJ existe en plusieurs versions, on connait notamment le RJ45 (8P/8C, P pour position, comprendre présence possible d'un contact, C pour contact, comprendre présence effective d'un contact) utilisé dans les installations de réseau informatique type Ethernet.
En téléphonie, on peut en rencontrer plusieurs, le RJ4 (4P/4C) qui peut servir pour raccorder le combiné au téléphone lui-même, mais surtout celui qui nous intéresse, le RJ11 (6P/4C) qui raccorde le téléphone à la prise murale.
En France donc, l'utilisation de la prise T nécessite un adaptateur, comme le montre cette photo (source wikipédia) :
Depuis les années 2000, la prise T est amenée à disparaitre en France. La norme concernant les installations électriques (NF15-100 rev de 2008) entérine l'obligation de l'installation d'un réseau multimédia, réseau VDI (Voix, Données, Images) dans tous les nouveaux locaux, y compris d'habitation. Ce réseau VDI n'est rien d'autre qu'une classique installation type réseau informatique Ethernet ou chaque prise peut être dédiée soit à la voix (téléphonie), soit aux Données (réseau informatique) soit à l'Image (signal d'antenne TV par exemple) au niveau du panneau de brassage. Cette installation se fait donc avec des socles RJ45 et des câbles réseau Classe D minimum (Cat5e), Classe E recommandé (Cat 6).
Oui, mais mon téléphone est en RJ11, pas RJ45 !
La particularité du connecteur RJ est que sur un socle RJ de taille X on peut sans aucun problème brancher une prise RJ de taille immédiatement inférieure. Ainsi sur un socle 8P, comme le RJ45 par exemple, on peut donc brancher sans aucun soucis une prise 6P, comme la RJ11. A ce moment là les contacts extrêmes du socle ne sont pas utilisables.
Vous voyez l'astuce ?
Notre prise téléphone en RJ11 est donc directement compatible avec le socle RJ45 de notre réseau informatique/VDI. Ne reste plus que, coté panneau de brassage, a repérer l'arrivé de notre socle mural et de la brasser (connecter), soit vers le switch pour du réseau, soit vers l'arrivée de la ligne téléphonique pour du téléphone.
Celà peut venir de plusieurs origines.
D'abords vérifier l'adresse IP obtenue. S'il s'agit d'une adresse en 169.254.x.x, c'est une adresse dite APIPA (voir faq correspondante). C'est un mécanisme d’auto-configuration. On rencontre ce type d'adresse lorsque une interface réseau est configurée pour obtenir une adresse IP automatiquement, mais qu'elle n'a pas réussi à le faire. Elle s'attribue donc arbitrairement une adresse dans cette plage. On peut penser que notre interface est configurée mais en réalité, il n'en est rien, puisque ainsi, notre interface ne sera capable de dialoguer qu'avec d'autres machines dans la même situation qu'elle sur le réseau local, c'est à dire probablement aucune.
Ensuite, il faut vérifier dans la configuration de l'interface, l'adresse de passerelle. C'est cette adresse qui sera utilisée comme destination pour toute communication vers l'extérieur du réseau local (typiquement vers internet donc). Sans adresse de passerelle, l'interface peut dialoguer avec le réseau local, mais personne en dehors. La passerelle doit se trouver obligatoirement sur le même réseau local (déterminé par le masque de réseau) que la machine cliente
Il faut aussi voir les adresses de DNS.Une absence ou mauvaise configuration à ce niveau n'empêche pas techniquement d'aller sur internet via les adresses IP, mais va interdire la résolution, c'est à dire la traduction de l'url en adresse IP et donc pour le commun des utilisateur, bloquera la navigation.
A noter ici, la notion de DNS primaire et secondaire. Le secondaire est un serveur de secours lorsque le primaire ne répond pas. Mais soyons clair, un primaire qui répond "Non", "Je sais pas", "Connais pas" ou autre est un primaire qui répond. Il n'y a pas lieu d'interroger le secondaire. Le secondaire ne sera interrogé que, et seulement que, si le primaire est éteint ou coupé du net.
Ensuite il faut regarder au niveau du parefeu, s'il n'y pas un blocage des paquets sortant, ou rentrant.
Une autre notion à voir aussi, est la notion de proxy qui peut être en panne, ou configurer pour filtrer certaines connexions. A ce niveau, il faudra voir avec le responsable du proxy/réseau
Et enfin, il ne faut pas exclure non plus une défaillance du fournisseur d'accès, ou d'une partie d'internet.
Nous nous concentreront ici sur les commandes utiles pour récolter les informations relatives au réseau (sous Windows).
(ces commandes sont généralement utilisées depuis la console d'administration)
Commande ipconfig
(existe pour Linux sous le nom de Ifconfig, les paramètres et résultats peuvent différer, les principes restent les mêmes)
Cette commande, utilisée seule, renvoie un résumé de la configuration des interfaces réseau configurées sur la machine, aussi bien réseau filaire, sans fil que cartes virtuelles,etc.
On peut retrouver par exemple, les adresses d'une interface et masque correspondant , les passerelles, DNS associés, ...
- ipconfig /all : renvoie des informations plus détaillées incluant notamment le type de configuration manuelle ou dhcp, les informations relatives au bail dhcp.
- ipconfig /release : libère l'adresse ip pour la carte spécifiée (toutes si non spécifié). Mets fin au bail dhcp (/release6 pour les adresses IPv6)
- ipconfig /renew : renouvelle l'adresse ip de la carte spécifiée (toutes si non spécifié) (/renew6 pour les adresses IPv6). Dans le cas d'une configuration DHCP, sollicite un nouveau bail auprès du serveur dchp
- ipconfig /flushdns : purge et réinitialise les caches DNS et ARP de la carte
La commande ifconfig est remplacée dorénavant par ip (paquet iproute2):
- ip a : équivalent à ifconfig
- dhclient -v -r interface : renouvelle l'adresse ip
Vous pouvez récupérer l’accès à ifconfig en installant le paquet net-tools (déprécié)
Commande netstat
(existe pour Linux sous le même nom, les paramètres et résultats peuvent différer, les principes restent les mêmes)
Cette commande permet de récupérer des informations sur l'utilisation actuelle (statistiques) du réseau.
- netstat -an : affiche tous les ports et connexion ouverts avec adresse ip et port sous forme numérique
- netstat -b : affiche le processus rattaché à la connexion ouverte
- netstat -rn : affiche la table de routage locale avec adresse ip et port au format numérique
Notons aussi la commande gpresult, et notamment gpresult /R, qui, si elle ne donne pas directement des informations sur la configuration réseau, permet d'en savoir plus sur les stratégies de sécurité appliquées, ce qui peut être aussi en rapport avec le réseau.
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