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SpaceX veut envoyer 30 000 satellites Starlink supplémentaires dans l'espace et cela inquiète les astronomes,
Qui craignent la congestion de l'orbite basse par des satellites lumineux et les interférences

Le , par Mathis Lucas

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Des centaines de satellites en orbite pour une connectivité internet plus rapide,
l'ambitieux projet du cofondateur de Paypal, Elon Musk

Elon Musk, un entrepreneur connu pour être le cofondateur de Paypal, SpaceX (spécialisée dans la conception de navettes spatiales), Tesla Motors (qui construit des voitures électriques de nouvelle génération) et SolarCity, en plus d’être à l’initiative du projet Hyperloop (un système de transport à grande vitesse), voudrait cette fois-ci relever un autre défi : mettre des satellites en orbite afin de créer un vaste « Internet spatial » dont l’objectif serait d’accélérer la vitesse du trafic sur le web, en plus de fournir une connexion à moindre coût aux 4,3 milliards de personnes qui en sont encore dépourvues, selon les statistiques d’une récente étude des Nations-Unies. Il espère même que son système sera utilisé un jour pour connecter à internet des personnes vivant sur Mars.

Un projet auquel il croit vraiment puisqu’il se dit être prêt à investir jusqu’à 10 milliards de dollars. « Nous nous focalisons sur la création d’un système mondial de télécommunications qui sera plus grand que tout ce qui a été imaginé jusqu’à présent », a-t-il confié au quotidien Bloomberg. Musk, qui n’a pas encore baptisé son projet de conquête de l’espace, a tout de même expliqué que celui-ci consisterait à mettre en orbite des centaines de satellites à 750 miles (1 207 km) au-dessus de la Terre, beaucoup plus proche donc que la traditionnelle distance de 22 000 miles (35 406 km) que respectent les satellites géostationnaires de communication. L’avantage d’avoir des satellites plus proches de la Terre devrait permettre d’obtenir un service internet plus rapide puisque les signaux électromagnétiques auront une distance moins importante à parcourir. En théorie, le service tel que proposé par Musk sera capable de rivaliser avec la vitesse de connexion offerte par les câbles de fibre optique tout en ayant l’avantage de rendre internet disponible dans des régions éloignées et pauvres qui n’y ont pas accès. « La vitesse de la lumière est 40 % plus rapide dans le vide spatial que dans la fibre », a-t-il rappelé.

Côté administratif, c’est à Seattle que seront basés les bureaux où seront recrutées une soixantaine de personnes au départ. Ce nombre devrait flirter avec le millier d’employés en trois ans. Précisons quand même qu’il ne sera pas le seul projet sur lequel ils vont devoir travailler, puisque Musk prévoit déjà qu’ils se penchent sur la conception de capsules Dragon et des fusées Faucon issues de SpaceX dans leur planning. « Nous voulons les meilleurs ingénieurs qui vivent à Seattle ou qui veulent bien se déplacer vers la région de Seattle et qui travaillent sur l'électronique, les logiciels, les structures et les systèmes d'alimentation, (…) nous voulons les meilleurs talents d’ingénierie de toutes sortes », a avancé Musk.

Si ce projet semble ambitieux, il n’est certainement pas le premier du genre. En effet, la semaine dernière, un consortium baptisé OneWeb avec à sa tête Greg Wyler, le fondateur de la startup O3b Networks, présentait déjà un projet de la même nature qui reposait sur le lancement de 648 satellites. OneWeb a obtenu le soutien financier de Virgin Group, la société du milliardaire britannique Richard Branson, et de Qualcomm, fabricant américain de puces électroniques. OneWeb espère être opérationnel dans quatre ans, soit un an avant le projet de Musk.

Mais ce n’est pas tout. Google et Facebook sont également intéressés par cette conquête de l’espace. Seulement, les deux poids lourds technologiques ne comptent pas s’appuyer uniquement sur des satellites pour une meilleure distribution d’un internet plus rapide : ils souhaitent également s'appuyer sur des drones pour des mesures pratiques (le déploiement sera certainement plus rapide). Aussi, Google a racheté Skybox l’an dernier, un fabricant de microsatellites, mais également Titan Aerospace, un concepteur de drones. Pour sa part, Facebook a mis sur pied le laboratoire Connectivy Labs afin de coordonner ses efforts. Parmi le personnel recruté figurent notamment d'anciens experts de la NASA, l’agence spatiale américaine. Un enjeu stratégique pour les deux américains, qui espèrent ainsi avoir des millions d’utilisateurs en plus et donc une audience plus forte pour les publicités qui constituent l’essentiel de leur business model.

Source : Bloomberg
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Avatar de Zeeraptor
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 26/10/2024 à 15:52
Stratégique le Musk...
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 26/10/2024 à 20:45
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Toutefois, la Federal Communications Commission (FCC) des États-Unis n'avait donné son accord que pour le déploiement de 7 500 satellites Starlink. Le régulateur avait alors expliqué que sa décision permettrait de protéger les autres opérateurs de satellites contre les interférences nuisibles et de maintenir « un environnement spatial sûr ». SpaceX n'a pas abandonné et le dossier de 20 pages déposé par la société le 11 octobre 2024 ne mentionne aucun impact connexe.

La société demande l'autorisation de déployer jusqu'à 29 988 satellites pour son système Starlink de deuxième génération. Cette dernière demande s'appuie sur les demandes antérieures de SpaceX visant à modifier son réseau Starlink de deuxième génération. L'entreprise souhaite en effet utiliser un spectre radioélectrique supplémentaire et exploiter des satellites sur des orbites plus basses afin d'améliorer les performances du réseau, notamment la vitesse.
SpaceX ne fait que de demander à la Federal Communications Commission, soit elle refuse et il n'y aura pas 29 988 satellites Starlink, soit elle accepte et ce sera de sa faute et pas celle de SpaceX si il y a 29 988 satellites Starlink.

Il est possible que la FCC refuse à SpaceX d'envoyer plus de 7 500 satellites Starlink.
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