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S'inspirant des avancées européennes, les FAI US demandent aux États-Unis de forcer les GAFAM à payer pour la construction du haut débit.
Ils adoptent cependant une approche différente

Le , par Stéphane le calme

5PARTAGES

12  0 
Les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) aux États-Unis et en Europe réclament de nouveaux paiements de la part des grandes entreprises technologiques. Les fournisseurs de haut débit européens sont beaucoup plus proches de réaliser l’objectif de longue date de paiements de la part des entreprises technologiques, car le gouvernement de l’Union européenne organise une consultation officielle sur la proposition. Alors que le processus de l’UE se déroule, le groupe de lobbying des télécommunications USTelecom espère pousser les États-Unis vers une voie similaire mais pas tout à fait identique.

Avec l'avènement des réseaux sociaux et la montée en puissance de la diffusion en direct, le besoin en bande passante des plateformes a considérablement augmenté. Cela a poussé les télécoms à renforcer leurs infrastructures pour continuer à supporter l'augmentation du trafic sur leurs réseaux.

Les opérateurs de télécommunications se plaignent depuis longtemps d'avoir dépensé une fortune pour construire les réseaux de données du monde entier et de voir les géants Américains de la technologie en tirer la plus grande partie des bénéfices. Les groupes de télécommunications estiment que les plateformes comme Amazon Prime et Netflix requièrent d'énormes quantités de données et devraient donc payer une partie de la facture pour l'ajout de nouvelles capacités afin de faire face à cette pression accrue. « L'argument simple est que les opérateurs de télécommunication veulent être dûment rémunérés pour avoir fourni cet accès et cette croissance du trafic », a déclaré Paolo Pescatore, analyste des médias et télécommunications chez PP Foresight. Les opérateurs s'inquiètent du manque à gagner pour les applications d'appels vocaux en ligne telles que WhatsApp et Skype.

Ils les considèreraient comme des services de « parasitisme ». En 2012, l'Association européenne des opérateurs de réseaux de télécommunications (ETNO) a appelé à une solution qui verrait les entreprises de télécommunications conclure des accords individuels de compensation de réseau avec les entreprises Big Tech. Mais cela n'a jamais vraiment débouché sur quoi que ce soit. Les régulateurs se sont prononcés contre la proposition, estimant qu'elle pourrait causer un "préjudice important" à l'écosystème de l'Internet.

Mais cela ne les a pas découragé pour autant. En effet, dans une annonce publiée le 29 novembre 2021, les PDG de 13 grandes sociétés de télécommunications européennes, dont Orange pour la France, ont appelé ces enseignes à supporter une partie des coûts de mise à niveau des réseaux des fournisseurs d'accès à Internet en Europe.

« Nous, les PDG des principales entreprises de télécommunications européennes, appelons les décideurs politiques de l'UE à aligner étroitement les ambitions numériques de l'Europe sur un écosystème politique et réglementaire favorable. Le rôle mondial de l'Europe ne peut se limiter à l'achat et à la réglementation des technologies construites par d'autres : nous avons maintenant besoin d'une action concrète et immédiate pour saisir l'opportunité et alimenter davantage l'innovation technologique inclusive », ont déclaré ces PDG membres de l'ETNO. La déclaration a été signée par les PDG d’Orange Group, KPN, Altique Portugal, Deutsche Telekom, BT Group, Telia Company, Telefónica, Vodafone Group, Swisscom, A1 Telekom Austria Group, Vivacom, Proximus Group et Telenor Group.

Au fil des mois, n'ayant pas eu un retour positif, la bataille a pris une nouvelle tournure : l'idée bénéficie désormais d'un soutien politique dans certains pays de l'Union européenne. Mais tous les régulateurs ne sont pas d'accord, et la manière dont ces frais d'accès au réseau fonctionneraient dans la pratique suscite de nombreuses inquiétudes.


Galvanisé par les avancées en Europe, les FAI américains s'inspirent de cette approche

Dans un billet de blog publié vendredi, le PDG d'USTelecom, Jonathan Spalter, a fait valoir que les plus grandes entreprises technologiques devraient contribuer à un fonds qui subventionne la construction de réseaux à large bande. Spalter a écrit qu'Amazon et les sociétés Internet similaires devraient occuper ce qu'il a appelé un « siège manifestement vide à la table collective de la connectivité mondiale à haut débit ».

Aujourd'hui, six entreprises représentent la moitié de tout le trafic Internet dans le monde. Ces six sociétés ont une capitalisation boursière combinée de 9 000 milliards de dollars. C'est loin de leurs jours de start-up lancées dans un garage, et sans aucun doute, ce sont d'énormes réussites américaines.

Mais trois décennies plus tard, la question se pose : est-il toujours logique que le gouvernement et les fournisseurs de large bande financent seuls cette infrastructure essentielle ? N'y a-t-il pas d'obligation partagée de la part des principaux bénéficiaires financiers de ces réseaux - les sociétés Internet les plus puissantes du monde*?

À l'heure actuelle, l'UE a une consultation en cours pour examiner « la nécessité potentielle pour tous les acteurs bénéficiant de la transformation numérique de contribuer équitablement aux investissements requis ». Plus précisément, l'UE évalue un modèle proposé par les opérateurs de télécommunications européens qui obligerait les grands générateurs de trafic à payer des contributions de soutien du réseau directement aux fournisseurs de haut débit plutôt qu'à un fonds gouvernemental qui soutient les objectifs nationaux de connectivité.
« Nous avons besoin d’une remise à niveau moderne qui partage plus équitablement ces obligations financières entre ceux qui bénéficient le plus de ces connexions », a-t-il plaidé.

Les membres d'USTelecom comprennent AT&T, Verizon, Lumen (anciennement CenturyLink), Windstream et d'autres opérateurs de télécommunications. C'est l'un des plus grands groupes commerciaux qui fait pression pour les fournisseurs de services Internet basés aux États-Unis.


Quelques membres d'USTelecom

USTelecom : faire payer les entreprises technologiques dans un fonds central

Les opérateurs téléphoniques européens poussent à des paiements directs des entreprises technologiques aux FAI. USTelecom veut plutôt des paiements dans un fonds central géré par le gouvernement.

L’administration Biden a exhorté le mois dernier l’UE à rejeter les paiements forcés proposés par les FAI européens, affirmant que le plan « pourrait donner aux opérateurs un nouveau goulot d’étranglement sur les clients, augmenter les coûts pour les utilisateurs finaux et modifier les incitations pour les CAP/LTG [fournisseurs de contenu et d’applications et grands générateurs de trafic] à prendre des décisions efficaces en matière d’investissement dans les réseaux et d’interconnexion ».

L’administration Biden a également déclaré que les paiements des entreprises technologiques pourraient violer les principes de neutralité du net, affirmant qu’il « est difficile de comprendre comment un système de paiements obligatoires imposés à seulement une partie des fournisseurs de contenu pourrait être appliqué sans compromettre la neutralité du net ».

Malgré cela, l'USTelecom s’est appuyé sur les commentaires de l’administration Biden pour faire valoir que les grandes entreprises technologiques devraient payer dans un fonds central comme le Fonds universel de service (USF) existant géré par la Commission fédérale des communications (FCC).

Citation Envoyé par Spalter
Comme le note à juste titre le gouvernement américain dans ses récents commentaires sur la consultation, le modèle proposé diffère considérablement de l'approche adoptée dans ce pays pour faire progresser la connectivité universelle à haut débit. Aux États-Unis, les fournisseurs de haut débit consacrent la part du lion des investissements dans les infrastructures - environ 86 milliards de dollars par an - pour financer l'expansion, la maintenance et les mises à niveau du réseau. Et ces investissements primaires sont complétés dans les zones à coût élevé par des ressources publiques du Fonds de service universel (USF) ainsi que par des crédits du Congrès qui reflètent le vaste mandat national de connecter tous les Américains, y compris les zones rurales à coût élevé, les consommateurs à faible revenu, ainsi que que les écoles et les hôpitaux. Nous sommes d'accord avec la position du gouvernement américain selon laquelle, plutôt que les paiements aux fournisseurs de haut débit proposés dans l'UE, de tels «*mécanismes de financement publiquement responsables peuvent mieux garantir que les ressources sont consacrées à des objectifs politiques clés, tels que l'amélioration de l'accès et le renforcement de la sécurité du réseau, tout en évitant les discriminations mesures qui faussent la concurrence ».
Les commentaires de l’administration Biden n’ont pas appelé les entreprises technologiques à payer dans un fonds géré par le gouvernement, cependant.

Beaucoup d'opposition aux paiements Big Tech

De plus, les États-Unis estiment que leurs entreprises investissent déjà énormément. L'administration Biden a souligné que les entreprises technologiques investissent déjà beaucoup d'argent dans les réseaux :

Les services Internet dépendent d'une infrastructure mondiale diversifiée qui s'étend bien au-delà des réseaux d'accès des utilisateurs finaux. Les CAP/LTG construisent et exploitent des réseaux, y compris de grands systèmes internationaux de fibre optique et de câbles sous-marins, qui fournissent des services et des applications populaires. Ils développent ou acquièrent du contenu, exploitent des centres de données et contractent d'autres obligations qui contribuent aux coûts totaux de l'écosystème.
Meta, Google et Netflix ont critiqué les demandes européennes de paiement, affirmant que les FAI tentent de facturer deux fois le même service. Les grandes entreprises de technologie soulignent également qu'elles investissent massivement dans les réseaux de diffusion de contenu qui réduisent le stress sur les services des FAI.

L'Organe des régulateurs européens des communications électroniques (ORECE) a adopté une position similaire, affirmant qu'il n'a trouvé aucune preuve de "free-riding" par les entreprises technologiques ou de preuve que les coûts des FAI ne sont pas entièrement couverts : « Ainsi, une contribution financière supplémentaire des grands CAP aux FAI via un régime SPNP pourrait avantager les FAI, mais l'utilisation d'une telle contribution financière supplémentaire serait incertaine ».

Et de rajouter que « les petits FAI sont susceptibles d'être désavantagés par rapport aux grands FAI, notamment en raison de leur plus petit nombre d'utilisateurs finaux et de leur pouvoir de négociation plus faible. Les grands CAP fournissent généralement des réseaux de diffusion de contenu commerciaux (CDN) et des services cloud. Ainsi, ils pourraient répercuter des coûts plus élevés sur leurs clients. Cela n'affecterait alors pas seulement, par exemple, les plus petits CAP, mais aussi les utilisateurs professionnels, en particulier les PME [petites et moyennes entreprises] ».

Sources : USTelecom (1,2), Organe des régulateurs européens des communications électroniques

Et vous ?

Pensez-vous que les grandes entreprises technologiques devraient contribuer au financement du haut débit ?
Quels sont les avantages et les inconvénients d’un fonds central géré par le gouvernement pour le haut débit ?
Comment la proposition de l’UE pourrait-elle affecter la neutralité du net et la concurrence sur le marché du haut débit ?
Quel est le rôle des FAI dans la fourniture d’un accès à Internet de qualité et abordable à tous ?

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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 29/06/2023 à 6:50
Sauf que l'état ne peut pas taxer l'internet en dehors de son territoire national.
Il est techniquement possible de taxer les flux entrants sur le territoire comme des droits de douane.

L'usage principal d'internet en terme de volumétrie est concentré vers les GAFA hors du territoire. Même en tenant compte de machines positionnées en Europe comme avec le CDN.


Nous risquons un découpage en territoire, où chaque pays va gérer son internet et faire payer les accès aux autres territoires.
C'est le principe d'Internet, des réseaux interconnectés. Le problème est que tous les services principaux qu'on utilise sur Internet sont concentrés chez les GAFA aux états-unis. Imaginez l'impact en cas de rupture des liens transatlantiques. Le risque a été évoqué il n'y a pas si longtemps.

Autant en France je pense qu'on a une bonne infra sur l'aspect Telecom (pour les autres pays je ne sais pas ce qu'il en ai) autant les alternatives au GAFA ont encore du chemin à faire.
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 29/06/2023 à 23:18
Bonsoir

Pensez-vous que les grandes entreprises technologiques devraient contribuer au financement du haut débit ?
Je dirai que oui . Par l'intermédiaire de leur impôts et des revenus publicitaires , youtube france, netflix france, etc ... payet déjà un droit d'usage . Après si il faut augmenter les tarifs , c'est le consommateur final de l'abo netflix ou de l'abo sfr / free , etc qui voit sa facture mensuel grimper.

Quels sont les avantages et les inconvénients d’un fonds central géré par le gouvernement pour le haut débit ?
L'état peut flecher les crédits sur un territoire donnée .

Comment la proposition de l’UE pourrait-elle affecter la neutralité du net et la concurrence sur le marché du haut débit ?
Un réseau à vitesse. Riche qui peuvent avoir le luxe d'un réseau avec d'excellent débits . Et les autres avec un débit de seconde zone (campagne, montagne, etc ... )

Quel est le rôle des FAI dans la fourniture d’un accès à Internet de qualité et abordable à tous ?
En milieu rural , un réseau qui ne tombe pas en panne tous les 4 matins ou bien qui n'est pas saccagé au moindre problème (météo, dégradation, vol de cable , etc ... )

Citation Envoyé par Artemus24.
Salut à tous.

Qui doit financer la construction des réseaux internet ?

Le parallèle qui me vient à l'esprit est celui des autoroutes, en France. Autrement dit, la création d'un péage !
L'état a construit les autoroutes avec les impôts des contribuables.
Et si nous désirons les utiliser, nous devons à nouveau payer pour obtenir l'accès.

Ensuite vient Ségolène Royale, avec sa tentative de faire payer les transports de marchandises s'est soldé par un échec.
Souvenez-vous du dispositif de péage de transit poids lourds.
Si un camion ne désire pas utiliser l'autoroute, il peut utiliser les nationales, ou départemental pour se rendre à bon port, et gratuitement.

Tout cela soulève la question du droit d'accès à l'internet et de sa légitimité et des moyens de le contourner.

L'état finance les infrastructures du réseau internet afin d'améliorer, voire remplacer l'existant.
Ce qui permet, aujourd'hui, d'avoir la fibre optique chez soi (FTTH).
Est-il légitime que l'état réclame un financement auprès des GAFA, voire de tous les FAI ?
Je trouve de ce point de vue, que l'état a pris le problème à l'envers.
L'état n'a jamais demandé à qui que se soit une participation financière pour l'installation de la fibre optique en France.
Et quand c'est fait, l'état réclame, je suppose, un nouvel impôt sur un droit de passage ou d'utilisation de l'internet.

Actuellement, pour avoir accès à l'internet, il faut passer par un FAI qui nous facture un abonnement.
Ce "il" est l'utilisateur terminal à qui les FAI font payer la jouissance de leur réseau.
Au temps de la téléphonie (ou de l'ADSL), le câble bifilaire appartenait à France Télécom.
Il me semble logique de payer un droit d'accès pour obtenir l'internet chez soi.
Encore que payer pour avoir le droit de regarder la TNT qui par ailleurs est gratuite, ne me semble pas très légitime.

Il n'y a pas que la fibre en France car on peut obtenir l'internet par l'ADSL, le satellite et la 4G (par votre mobile).

Mais la véritable question est à qui appartient le réseau internet qui arrive à notre domicile ?
Dans un immeuble, c'est le FAI qui est propriétaire du réseau car c'est lui qui l'a installé et financé.
Dans une maison individuelle à la campagne, c'est un sous traitant qui fait le raccordement à la fibre optique.
Ce sous-traitant est délégué par le FAI chez qui vous êtes abonnées.
Disons que pour le raccordement, c'est le FAI qui gère cela.
L'organisme qui a installé la fibre jusqu'à votre PBO (Point de Branchement Optique), le boitier blanc près de chez vous n'a aucun rapport avec votre FAI.
Dans ma région, on parle de RIP pour réseau d'initiative publique.
Même si l'état demande au FAI une participation, c'est encore l'abonné qui va devoir passer à la caisse.

Est-ce légitime ? Cela me fait penser que chacun veut avoir sa part du gâteau.
Est-ce que les routes sont gratuites ? C'est le contribuable qui paye par ses impôts.
Sauf que l'état ne peut pas taxer l'internet en dehors de son territoire national.
Pour résoudre ce problème de gouvernance, il faudra bien qu'un jour un seul organisme international va gérer l'internet dans le monde.
Nous allons retrouver le millefeuille administratif à la française où chaque intermédiaire va réclamer sa part.

Et en quoi les autres pays devraient participer à la construction de notre réseau national ?
N'est-ce pas à la charge du gouvernement d'améliorer les infrastructures nationales ?
Je ne crois pas que la France paye pour l'amélioration du réseau routier en Allemagne ou en Italie.

Nous risquons un découpage en territoire, où chaque pays va gérer son internet et faire payer les accès aux autres territoires.
Comme pour les autoroutes, l'état est en train d'inventer le péage sur internet.

Il y a encore quelques temps, l'état français pensait à une taxe sur les email.

Cordialement.

@+
Tu sais Artemus , ton propos me fait penser à une pratique qui commence à arriver en Belgique et qui a déjà court en France depuis 2017.

Avec l'explosion de la domotique (caméra, videoprotection, télésurveillance pour personne agé, alarme , GPS dans les voitures, etc ...) . Tout ce matériel demande des cartes SIM avec des numéros spéciaux , pour le trafic de data M2M (machine to machine). L'UE et les états ont interdit l'utilisation de numéro en 00324 , 00336 et 00337 sur 10 chiffres .... C'est pour eviter une pénurie de numéro de GSM ^^ face à la demande croissante de numéros de mobile pour la domotique .

Je comparais il y a peu les tarifs avec sécuritas direct pour des systèmes d'alarme en France et Belgique. Entre 40 et 60 € par mois ... C'est parfois 25 à 50 % plus cher qu'un simple abo internet mensuel ^^ . Les FAI, l'état , les revendeurs , les installateurs se gavent en taxes et autres prestations sur les tarifs .

C'est hallucinant .

Tout naturellement , tout le trafic de data des FAI de la domotique est stocké chez les GAFAM qui se font un plaisir d'avoir des tarifs exorbitants auprès de ces sociétés comme Homiris, Sécuritas, etc ...
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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 04/07/2023 à 18:40
Explique moi comment tu vas procéder pour taxer un flux entrant ?
Pour taxer, tu as besoin de connaitre l'identité de la personne et son adresse personnelle.
Tous les opérateurs sont obligé de garder les logs des connexions de leurs clients, il suffit d'y rechercher les noms de domines/IP des personnes concernés. C'est pas comme si les machines, noms de domaine des GAFAM n'était pas connu.
1  0 
Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 05/07/2023 à 7:24
Même principe, on peut intervenir au niveau des AS (Autonomous System) ayant un trafic entrant depuis l'étranger et vérifier si il provient des GAFAMS.
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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 05/07/2023 à 19:05
Je parlais plus de l'aspect technique, c'est faisable.

Politiquement, je ne pense pas qu'il y aura une taxe, je ne pense pas non plus qu'en cas de taxe sur les GAFAMS, ceux-ci couperaient l'accès.

De toute façon mon avis on s'en fous.
1  0 
Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 05/07/2023 à 21:23
en ce qui concerne les réseaux sociaux, notre gouvernement envisage de les débrancher en cas d'émeute.
Je me demande comment vont ils faire. Par la désactivation du nom de domaine ? Peut-être.
C'est le plus simple, ou demander aux opérateurs de bloquer leurs IP. Ca restera contournable avec un VPN.
1  0 
Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 07/07/2023 à 6:54
Non pas au niveau des DNS, un filtrage IP, plus efficace qu'un DNS menteur.
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Avatar de Artemus24
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 28/06/2023 à 12:30
Salut à tous.

Qui doit financer la construction des réseaux internet ?

Le parallèle qui me vient à l'esprit est celui des autoroutes, en France. Autrement dit, la création d'un péage !
L'état a construit les autoroutes avec les impôts des contribuables.
Et si nous désirons les utiliser, nous devons à nouveau payer pour obtenir l'accès.

Ensuite vient Ségolène Royale, avec sa tentative de faire payer les transports de marchandises s'est soldé par un échec.
Souvenez-vous du dispositif de péage de transit poids lourds.
Si un camion ne désire pas utiliser l'autoroute, il peut utiliser les nationales, ou départemental pour se rendre à bon port, et gratuitement.

Tout cela soulève la question du droit d'accès à l'internet et de sa légitimité et des moyens de le contourner.

L'état finance les infrastructures du réseau internet afin d'améliorer, voire remplacer l'existant.
Ce qui permet, aujourd'hui, d'avoir la fibre optique chez soi (FTTH).
Est-il légitime que l'état réclame un financement auprès des GAFA, voire de tous les FAI ?
Je trouve de ce point de vue, que l'état a pris le problème à l'envers.
L'état n'a jamais demandé à qui que se soit une participation financière pour l'installation de la fibre optique en France.
Et quand c'est fait, l'état réclame, je suppose, un nouvel impôt sur un droit de passage ou d'utilisation de l'internet.

Actuellement, pour avoir accès à l'internet, il faut passer par un FAI qui nous facture un abonnement.
Ce "il" est l'utilisateur terminal à qui les FAI font payer la jouissance de leur réseau.
Au temps de la téléphonie (ou de l'ADSL), le câble bifilaire appartenait à France Télécom.
Il me semble logique de payer un droit d'accès pour obtenir l'internet chez soi.
Encore que payer pour avoir le droit de regarder la TNT qui par ailleurs est gratuite, ne me semble pas très légitime.

Il n'y a pas que la fibre en France car on peut obtenir l'internet par l'ADSL, le satellite et la 4G (par votre mobile).

Mais la véritable question est à qui appartient le réseau internet qui arrive à notre domicile ?
Dans un immeuble, c'est le FAI qui est propriétaire du réseau car c'est lui qui l'a installé et financé.
Dans une maison individuelle à la campagne, c'est un sous traitant qui fait le raccordement à la fibre optique.
Ce sous-traitant est délégué par le FAI chez qui vous êtes abonnées.
Disons que pour le raccordement, c'est le FAI qui gère cela.
L'organisme qui a installé la fibre jusqu'à votre PBO (Point de Branchement Optique), le boitier blanc près de chez vous n'a aucun rapport avec votre FAI.
Dans ma région, on parle de RIP pour réseau d'initiative publique.
Même si l'état demande au FAI une participation, c'est encore l'abonné qui va devoir passer à la caisse.

Est-ce légitime ? Cela me fait penser que chacun veut avoir sa part du gâteau.
Est-ce que les routes sont gratuites ? C'est le contribuable qui paye par ses impôts.
Sauf que l'état ne peut pas taxer l'internet en dehors de son territoire national.
Pour résoudre ce problème de gouvernance, il faudra bien qu'un jour un seul organisme international va gérer l'internet dans le monde.
Nous allons retrouver le millefeuille administratif à la française où chaque intermédiaire va réclamer sa part.

Et en quoi les autres pays devraient participer à la construction de notre réseau national ?
N'est-ce pas à la charge du gouvernement d'améliorer les infrastructures nationales ?
Je ne crois pas que la France paye pour l'amélioration du réseau routier en Allemagne ou en Italie.

Nous risquons un découpage en territoire, où chaque pays va gérer son internet et faire payer les accès aux autres territoires.
Comme pour les autoroutes, l'état est en train d'inventer le péage sur internet.

Il y a encore quelques temps, l'état français pensait à une taxe sur les email.

Cordialement.
Artemus24.
@+
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Avatar de Artemus24
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 29/06/2023 à 11:05
Salut chrtophe.

Citation Envoyé par chrtophe
Il est techniquement possible de taxer les flux entrants sur le territoire comme des droits de douane.
Explique moi comment tu vas procéder pour taxer un flux entrant ?
Pour taxer, tu as besoin de connaitre l'identité de la personne et son adresse personnelle.
Et ensuite contraindre la personne à payer sous peine de poursuite.
Le pouvoir juridique s'arrête aux frontières de la France.
Et en admettant que tu puisses le faire, quand sera-t-il de la contre attaque ?
Quand tu t'attaques aux GAFAM, tu t'attaques aux Etats-Unis.

Couper le robinet ne va pas pénaliser que les GAFAM mais tout le monde.

Citation Envoyé par chrtophe
C'est le principe d'Internet, des réseaux interconnectés.
Je ne parlais pas de l'infrastructure du réseau internet sur un territoire, qui selon moi reste à la charge des états, mais de sa gestion.
Il existe des moyens pour filtrer le flux entrant, en interdisant les accès soit :
--> à des sites étrangers depuis le territoire,
--> à des sites nationaux depuis l'étranger.
Sauf que ces moyens sont limités aux noms de domaine.
L'état ne peut même pas interdire l'accès au Darkweb qui se fait par les adresses IP.

Citation Envoyé par chrtophe
Imaginez l'impact en cas de rupture des liens transatlantiques. Le risque a été évoqué il n'y a pas si longtemps.
Je n'imagine pas car l'économie national ou européenne a plus à perdre qu'à gagner.
L'Europe va devoir capituler à cause de la pression économique qui sera défavorable.
Je ne vois pas en quoi une guerre économique contre les Etats-Unis nous serait favorable.

Le problème de tout ça, il n'y a pas de contre pouvoir. Quand l'Europe va créer ses propres GAFAM ?

Cordialement.
Artemus24.
@+
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Avatar de Artemus24
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 04/07/2023 à 19:54
Salut Chrtophe.

Je crois que tu n'as pas bien compris la question.
Je ne parle pas du client chez un FAI dont celui-ci se trouve localisé en France.
Mais d'un flux venant de je ne sais où qui transite par la France et va ailleurs.
Oui, je parle bien des GAFAM.

Cordialement.
Artemus24.
@+
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